Barcelone, "à la locale"
Présentation
Barcelone vaut incontestablement le détour tant elle a de choses à offrir. A pied, nous vous ferons découvrir ses sites et quartiers typiques comme l'église de Santa Maria del Mar, l'église gothique la plus représentative de Barcelone, le marché de Born, la Gare de train moderniste de France, le parc de la Ciutadella... Accompagnés par votre guide qui connait la ville comme sa poche, vous en apprendrez beaucoup sur son histoire, son riche héritage artistique mais également sur la vie des Catalans aujourd'hui.
Vous aurez du temps libre pour découvrir les sites incontournables comme la Segrada Familia, le parc Guel, les œuvres architecturales de Gaudi ou encore les innombrables musées de la ville.
Nous vous proposerons également de vivre cette ville « comme un local », en s’éloignant des sites touristiques et en découvrant les endroits préférés et les adresses secrètes de votre guide !
L'histoire de Barcelone commence il y a 4000 ans avec le Néolithique et les premières colonies ibériques, mais sa fondation comme ville est due aux romains, à l'époque de l'empereur Auguste.
Barcelone fourmille de vieilles histoires dont quelques- unes sont des légendes, mais d'autres de véritables épisodes historiques avec de vraies personnes dotés de noms et prénoms ... souvent d‘humble gens ignorés et inconnus.
Notre voyage commence au cimetière où les fondateurs de Barcino ont enterré leurs morts les plus modestes et démunis (servi et liberati) hors les murs entre le 1er et 3ème siècle. . Miraculeusement, ce cimetière est toujours là et nous pouvons même admirer la flore qui existait alors car les graines et le pollen qui étaient sur le terrain et sur les tombes ont été sauvés. Ils ont germés et été replantés sur le site. On a récupéré des restes de raisin, pignon, blé, armoise, rose, cerisier, pommier, poirier... ainsi que des pins, de chênes verts et chênes rouvres autour. On y a trouvé aussi des dépouilles d'animaux inhumés qui ont servi comme offrande aux morts (volaille, bœufs, chevaux, porcs, chiens et renards).
On visitera aussi la place qui préside l'ancienne Porta Praetoria, où voleurs et insurgés étaient crucifiés.
Nous allons continuer notre visite historique jusqu'au passionnant Moyen âge.
Nous allons flâner dans La Ribera, le quartier des marins, les artisans et les guildes, mais aussi des nobles qui y construisirent leur propre cathédrale. Actuellement la plupart des noms de ses rues nous rappellent la longue histoire de ces vieux métiers en vigueur plus de 500 ans auparavant (Sombrerers, Mirallers, Argenteria ...). Nous traînerons le long du Passeig del Born, l'allée piétonne qui a été témoin de nombreuses processions, fêtes populaires, et tournois de chevaliers entre le XIII et XVII siècles. Nous verrons l'endroit où la sainte inquisition brûlait les infidèles, les sorcières et les hérétiques sur le bûcher, entre le XVème et le XIXème siècle ainsi que le lieu où se trouvaient les cimetières paroissiaux qui étaient dans la ville jusqu‘au début siècle XIX, car ensuite ils furent interdits par Carlos III pour des raisons de santé publique. Nous allons visiter des bâtiments monumentaux construits grâce à la contribution de grandes fortunes et du peuple.
Une légende très populaire au Moyen âge raconte que les principaux bâtiments des villes étaient construits avec l'aide du diable parce qu'ils étaient si beaux qu'il était impossible pour les hommes de les construire seuls. C'est ce qui est arrivé au bâtisseur de Santa Maria del Pi. Le démon accepta d‘aider le maître d'œuvre, mais l‘ avertit qu'il devrait lui donner son âme quand la tour du clocher aurait atteint la centième marche. Le constructeur passa sa vie à construire l'église, mais s‘arrêta à la 99ème marche. De cette façon, il dupa le diable. Le constructeur mourut et son successeur, sans alliance satanique, termina les 166 échelons manquant. Le roi de l'enfer était tellement en colère qu'il a laissé l'empreinte de sa jambe à la 100ème marche pour effrayer quiconque voudrait s‘approcher. Mais l'effet fut inverse. Les paroissiens firent la queue à la recherche de la marque du diable. C'est pour ça que le curé a décidé de supprimer l'empreinte.
Basiliques Santa Maria del Pi, Santa Maria del Mar, Cathédrale de Santa Eulalia (qui conserve les reliques de sainte Eulàlia), Sants Juste i Pastor – dont l‘ église souterraine abrite les catacombes cachées où les premiers chrétiens furent persécutés.... lieux saints qui ont été les témoins silencieux des divers événements historiques qui ont façonné Barcelone.
Au XVIIIème a lieu l'une des plus sombres périodes de l'histoire de la Catalogne: la Guerre de Succession en1714, moment où Felipe Vème défia les troupes catalanes et, qui eut pour conséquence la perte des institutions politiques, administratives et l'interdiction d'utiliser la Constitution, l‘argent et la langue catalanes.
Certaines cloches d‘églises qui ont été bâties au moyen âge furent témoin de cette guerre et ont des histoires à nous raconter. Honorata la cloche de la cathédrale de Barcelone, et Antonia, la cloche de Santa Maria del Pi, furent jugées et condamnées en 1717 par Felipe V à être fondues pour avoir sonné afin de soulever la population locale contre lui. Les cloches actuelles ont le même nom mais elles ont été reconstruites au milieu du XXème siècle. Le métal résultant fut utilisé pour fabriquer des canons qui allaient contrôler les futures émeutes des barcelonais.